flower + andrea

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flower + andrea

@ Fay de Beaumenoir

Fay de Beaumenoir
Born here
DATE D'INSCRIPTION : 06/08/2022
HIBOUX : 84
Fays : 2940
#
Jeu 25 Jan - 18:40

Flower

Fay & Andrea




I hide myself within my flower,
That wearing on your breast,
You, unsuspecting, wear me too --
And angels know the rest.  
+ E. Dickinson




Fay aimait penser qu’elle connaissait intimement chaque morceau de son jardin, chaque arbre, chaque fleur, chaque brin d’herbe. Son Chaos imprégnait tellement les lieux qu’elle pouvait parfois sentir la brise dans les feuilles, même à l’autre bout du terrain. Elle savait lorsqu’on posait le pied sur sa terre, et lorsqu’on la quittait, humain ou animal. Elle savait lorsque l’une des plantes atteignait la fin de son existence, et lorsqu’une nouvelle prenait racine. Elle ressentait tout, si tant est qu’elle décidât d’y prêter attention ; et Fay prêtait attention à une seule chose, son jardin. Andrea n’était que l’exception qui confirmait la règle, l’ébéniste ne sortant jamais de ses pensées, ou jamais bien longtemps en tous les cas. Si ça n’était pas les fleurs tatouées sur son bras qui lui rappelaient son existence, c’était la persistance de son parfum à travers les murs de la maison, c’était les bleus en forme de doigts sur ses cuisses lorsque sa cousine s’était montrée un peu trop enthousiaste ; c’était son cœur qui battait plus fort à chaque fois qu’elle se trouvait à ses côtés. Lorsqu’Andrea était chez elle, Fay ne souhaitait pour rien de plus. Son jardin et son amante, voilà ce qui lui suffisait pour vivre, et elle aurait pu passer des semaines, des mois, sans autre interaction sociale que de s’occuper de ses bourgeons, et embrasser Andrea.

Dans ces moments, Fay peinait à sortir de l’étreinte de sa cousine. Elle passait plus de temps au lit qu’elle ne le faisait habituellement, et elle en était terriblement satisfaite. Rien ne l’atteignait ; rien ne pouvait l’atteindre, pas lorsqu’elle était ainsi lovée entre les bras d’Andrea. Pour autant restait l’envie irrépressible d’aller observer le lever du soleil, alors même que son amante restait endormie auprès elle. Fay n’avait pas dormi, occupée à tracer les courbes de son visage de ses yeux, enchantée par la silhouette de sa cousine éclairée par la lune. Il n’y avait pas plus beau chef-d’œuvre, avait-elle pensé, que son corps étendu sur les draps, la peau marquée de jolies morsures. Fay n’avait pas honte d’admettre qu’elle était possessive d’Andrea, et qu’elle prenait plaisir à marquer son corps pour le voir. Elle pressa un baiser persistant sur l’épaule découverte avant de se glisser hors du lit, attrapant une simple robe de chambre en soie pour traverser le reste de la maison. Elle ressentait l’humidité d’une nuit bien pluvieuse, mais la maison était à présent éveillée par les rayons du soleil, et Fay se déplaça jusqu’à la porte laissée ouverte, comme toujours. S’appuyant contre l’encadrement, elle contempla avec un mince sourire le spectacle qui s’offrait à elle.

Un bruit soudain attira son attention loin de l’horizon, et elle baissa les yeux avec étonnement. A ses pieds, un bébé, emmitouflé dans des draps. Fay connaissait intimement chaque centimètre de son jardin, et pourtant, pour une raison qu’elle n’expliquait pas, elle n’avait pas senti la présence de ce nouvel être sur son terrain. Elle resta interdite, observant l’enfant sans comprendre, peut-être même sans le voir. Un nouveau bruit l’arracha soudainement à sa contemplation, et elle sursauta, se détachant du cadre de la porte. Le bébé levait les mains vers elle, et même s’il ne pleurait pas, son agitation n’était pas difficile à deviner. Avec hésitation, Fay s’accroupit et l’attrapa délicatement. Le seule bébé qu’elle eût le souvenir d’avoir un jour porté était Andrea, et elle avait elle-même été si jeune … Malgré tout, elle parvint à caler l’enfant délicatement au creux de ses bras, et elle glissa malgré elle un pouce délicat contre la joue rebondie du bébé. L’enfant sembla se calmer, et Fay se perdit un instant dans les yeux bleus qui la regardait avec émerveillement. « Well. What a pretty flower you are. » Murmura-t-elle, berçant l’enfant par réflexe. « Who do you belong to? » Interrogea-t-elle, même si elle n’attendait bien sûr aucune réponse. L’enfant laissa échapper un petit cri enchanté, et Fay ne put retenir un sourire. « Shh, you’re going to wake Andrea. » Souffla-t-elle doucement, passant son pouce à nouveau sur la joue de l’enfant. Trop tard, pensa-t-elle, alors qu’elle pouvait sentir Andrea se diriger vers elle.
(c) DΛNDELION



To be a Flower, is profound Responsability

Bloom—is Result—to meet a Flower; And casually glance; Would scarcely cause one to suspect; The minor Circumstance; Assisting in the Bright Affair; So intricately done; Then offered as a Butterfly; To the Meridian — E. Dickinson | (c)flotsam.


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@ Andrea de Beaumenoir

Andrea de Beaumenoir
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DATE D'INSCRIPTION : 04/08/2022
HIBOUX : 405
Fays : 3298
#
Ven 16 Fév - 16:40

Flower

Fay & Isla




I hide myself within my flower,
That wearing on your breast,
You, unsuspecting, wear me too --
And angels know the rest.  
+ E. Dickinson



Le corps immergé, Andrea se laissait doucement dériver, ballottée par le doux courant que de la magie induisait dans ces sources chaudes. Elle avait les yeux clos et prêtait peu d’attention au bruit qui ne parvenait que de manière diffuse à ses oreilles. Elle se savait entourée de sa cousine, de quelques autres membres de sa famille avec qui elle gardait encore contact et de quelques amis. Eko faisait le con non loin d’elle, Padouk voletait quelque part, sûrement sous le regard attentif (quoique) de Fay et son dragon pailleté s’amusait à péter dans l’eau pour faire plein de bulles. Ses pets, tout comme lui, étaient pailletés et ajoutait à la brume chaude de l’eau une douce odeur de brioche grillée… Attendez, quoi ? Un dragon ?! Non, mais non, elle n’avait pas de dragon la grande perche ! D’un mouvement sec, Andrea voulu se redresser pour voir ce fameux dragon…

Ouvrant grand ses yeux, l’ébéniste fut accueillie par la pénombre de la chambre de sa cousine faiblement baignée des premiers rayons du soleil. Dans un coin de la pièce elle aperçut Padouk roulé en boule dans son petit panier… Ah, c’était pas le dragon qu’elle voulait voir, mais son p’tit père était mieux que n’importe quelle créature fantastique !

Se réveillant tout à fait, elle sentit la fraîcheur de l’air caresser sa peau et l’absence, surtout, de sa chère cousine. Elle se levait, maintenant, grattouillant son ventre nu et cherchant du regard quelque chose à jeter sur ses épaules. Elle retrouve le large t-shirt qu’elle portait la veille et l’enfila, constatant par ailleurs en dépliant son corps que ses muscles étaient agréablement douloureux. Et alors qu’un mince sourire fendit son visage, elle se mit en quête de retrouver sa cousine, pensant déjà au petit-déjeuner qu’elle leur préparerait. Elle se frotta les yeux, effaçant les dernières traces de son sommeil réparateur de son visage avant de parcourir la maison, pieds nus.

Sans même réfléchir, Andrea se dirigea vers l’entrée pour rejoindre les jardins ; la force de l’habitude, sûrement. Connaissant Fay, il était évident qu’elle était allée rejoindre ses fleurs pour les voir éclore sous les rayons du soleil. Et c’est là, à l’entrée, qu’elle la retrouva, le corps légèrement voûté en avant et murmurant quelques mots. « Depuis quand tu parles aux fleurs ? Et surtout, depuis quand les fleurs te répondent-elles ? » - dit-elle en souriant alors qu’elle passait ses bras autour de la taille de sa cousine. Ses mains butèrent contre quelque chose et se penchant en avant pour passer sa tête au-dessus de l’épaule de Fay, Andrea fut accueillie par une étrange vision. Deux grands yeux bleus la fixaient sans ciller, et la grande perche se trouva con, parfaitement incapable de comprendre ce qu’elle voyait. Elle s’était tendue, le souffle coupé et quelques secondes passèrent avant qu’elle ne recommençât à respirer. « C’est vrai, alors ? Les petites filles naissent vraiment dans les fleurs ? » Connaissant sa cousine, elle la savait presque capable d’un tel exploit ; son amour des fleurs aurait pu se concrétiser de cette manière, après tout. C’était une façon de rendre les fleurs plus pérennes, à défaut de les rendre éternelles, non ? Andrea trouvait l’image tout à fait jolie, et elle serra un peu plus sa cousine contre elle, l’enfant profitant lui aussi de cette étreinte. Son ventre se fit entendre à cet instant, et elle dut se détacher pour faire face à sa cousine. « Tu veux manger quelque chose ? Et ton bourgeon, il mange quoi, hm ? » Voir sa cousine avec un enfant dans ses bras avait quelque chose de… Vertigineux. Et à croire qu’elle n’était pas encore tout à fait réveillée, elle ne savait pas vraiment quoi penser ; à qui était ce bambin, et qu’est-ce qu’il faisait là ? Mais Andrea poserait ses questions plus tard : il lui fallait d’abord manger. Manger, avant de réfléchir.
(c) DΛNDELION



What if I say I shall not wait ?
What if I burst the fleshly gate And pass, escaped, to thee ? What if I file this mortal off, See where it hurt me, —that ’s enough, — And wade in liberty ? They cannot take us any more. • E. Dickinson | (c)flotsam.
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@ Fay de Beaumenoir

Fay de Beaumenoir
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DATE D'INSCRIPTION : 06/08/2022
HIBOUX : 84
Fays : 2940
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Sam 17 Fév - 18:32

Flower

Fay & Andrea




I hide myself within my flower,
That wearing on your breast,
You, unsuspecting, wear me too --
And angels know the rest.  
+ E. Dickinson




La voix d’Andrea la fit sourire, comme toujours. Sa cousine était une présence dont elle ne se pensait pas capable de se lasser. La réflexion lui arracha un petit rire, et elle secoua légèrement à l’observation de son amante. « They always answer. » L’informa-t-elle distraitement, captivée par le petit être dans ses bras qui, lui, ne pouvait pas lui répondre. Elle savait que son commentaire ne surprendrait pas Andrea, même s’il pouvait peut-être la rendre confuse. Andrea n’était pas la personne la plus en maîtrise de son Chaos, et Fay doutait pouvoir lui apprendre comment écouter les plantes. Son propre apprentissage lui avait coûté très cher, presque une main, et des mois à perdre le sommeil. Aujourd’hui, infuser son Chaos dans la terre était devenu une seconde nature, si bien qu’elle n’y réfléchissait plus. Chaque centimètre carré de terrain était saturé par sa magie, le rendant vibrant de vie. Elle se demandait toujours si retirer son Chaos causerait à nouveau la mort du jardin, et elle ne comptait pas essayer. C’était à peine fatiguant à présent, de maintenir la magie dans la terre, ça n’était même pas conscient, et parce qu’elle prenait soin de manger tout ce qu’Andrea lui préparait, ça n’inquiétait plus sa cousine. En tous les cas, son amante ne lui en avait pas fait part.

Andrea passa ses bras autour de sa taille, jusqu’à être interrompue par l’enfant qu’elle tenait contre sa poitrine, et Fay ne put s’empêcher de sourire à la confusion évidente qui irradiait de son amante. Andrea se figea dans son dos, et l’herboriste resta silencieuse, curieuse des conclusions que tirerait l’ébéniste. Il ne lui fallut pas attendre longtemps. Le commentaire innocent d’Andrea la fit sourire, presque excédée, et elle laissa échapper un souffle en posant ses yeux sur le petit être qui les regardait toutes les deux, sûrement sans les voir. « Sometimes I do wonder if you mean every nonsense that comes out of your mouth. » Remarqua-t-elle avec légèreté, charmée bien malgré elle. Andrea n’avait pas de filtre et disait généralement un peu tout ce qui lui passait par la tête, et Fay prenait grand plaisir à trouver de multiples façons pour la faire taire. L’étreinte d’Andrea se fit plus précieuse, et Fay tourna la tête juste assez pour presser un baiser contre la joue de sa cousine. Elle ne fut pas surprise d’entendre le ventre de son amante gargouiller mais elle ne put cacher son soupir déçu lorsqu’elle se sépara d’elle pour lui faire face. « Maybe later. And as for the little one, I think we have milk somewhere, don’t we ? » Demanda-t-elle avant de suivre Andrea jusque dans la cuisine, s’asseyant à la table distraitement, les yeux à nouveau attirés par le bébé qu’elle avait dans les bras. La petite fille était jeune, c’était évident, mais elle doutait qu’elle fût nouvellement née. Elle lui donnait cinq ou six mois, au moins. Pour autant, son âge ne la renseignait nullement sur son identité. « She’s beautiful, isn’t she ? » Murmura-t-elle après quelques instants de silence, son pouce venant à nouveau trouver la joue de l’enfant, qui souriait.
(c) DΛNDELION



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