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<cv>Daniel Gillies</cv> @"Léandre Valmont"

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<cv>particularité</cv> @"Léandre Valmont"

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<cv>Feu</cv> @"Léandre Valmont"

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<cv>Avocat</cv> @"Léandre Valmont"

Il suffit parfois d’un battement d’aile de papillon pour changer une vie, profondément et inexorablement. On pourrait penser que ce qui bouleversa mon existence fut d’être arraché à ma mère alors que je n’avais que 10 ans mais mon papillon à moi battit des ailes bien avant…

Ma mère n’était pas faite pour vivre seule, elle n’a jamais vraiment su prendre soin d’elle ni de prendre la moindre décision qui lui fut bénéfique. Elle était tellement gentille et naïve que parfois je me dis qu’elle était trop pure pour s’éterniser dans ce monde. Durant les 8 premières années de ma vie, nous fûmes, mes parents et moi, très heureux. Nous vivions dans l’aisance dans un ancien manoir qui était dans la famille Valmont depuis des siècles. Je l’adorais et mon père m’avait dévoilé ses passages dérobés, secret qui ne se confiait que de père en fils. C’est le jour où il décéda, brusquement pour l’enfant que j’étais alors qu’on m’avait délibérément caché qu’il était gravement malade, que ma vie fut bouleversée.

Ma mère n’était pas faite pour vivre sans homme à la maison et à peine quelques mois après son veuvage elle le ramena chez nous pour me le présenter. Lui. Loïc. Il semblait, de prime abord, être gentil et doux. Il la couvrait de compliments, de petits bisous, lui faisait la cour… Après les larmes elle riait et souriait de nouveau et pourtant je me méfiais de cet homme qui ne daignait m’accorder son attention que lorsque le regard de ma mère se portait sur lui. Il était fourbe et hypocrite mais j’étais trop jeune pour me faire entendre. Un jour, il vint s’installer chez nous. Chez moi.

Tout devint plus sombre à partir de ce moment-là. Toutes les affaires ayant appartenues à mon père furent cachées au grenier et Loïc devint le maître d’une demeure qui n’était pas sienne, mais mienne mais si cela je ne le savais pas encore. Peu de temps après avoir emménagé chez nous l’attitude de Loïc changea et il se dévoila tel qu’il l’était vraiment : alcoolique, colérique, agressif… Le prince charmant. Mais elle ne le mit pas dehors. Même lorsqu’il commença à la frapper.

Puis un jour il se métamorphosa pour redevenir l’homme rasé de près, prévenant et charmeur qui avait séduit ma mère. Un jour que je revins de l’école il m’accueillit avec un goûter, un sourire et une caresse dans les cheveux en me demandant comme s’était passée ma journée. Loïc semblait être devenu un autre homme, comme celui qu’il était lorsqu’il commença à courtiser ma mère. J’appris plus tard la raison lorsque, ivre de bonheur, et tenant la main de son « homme », ma mère m’apprit qu’elle allait avoir un bébé et devenir la femme de Loïc. Je fus…heureux et jaloux à la fois.

Je ne sais pas ce qui lui perdre les pédales ce jour-là, toujours est-il qu’il s’était mis à battre ma mère en hurlant, l’insultant de trainée. Elle était par terre, en sang, et Loïc lui assénait de violents coups de pieds dans le ventre. Je m’interposais mais je n’étais qu’un enfant, je ne faisais pas le poids contre un homme mûr et plus musclé que moi… J’avais peur pour ma mère, pour le bébé à venir, peur pour ma vie… Et terriblement furieux. Une colère noire me poussa à me relever, à le frapper de toutes mes forces et je l’assommais avec une lampe.

Ma mère fut emmenée à l’hôpital et son bébé était sauvé mais lorsque les policiers se présentèrent au manoir pour emmener Loïc ce dernier n’était plus là, il avait repris connaissance et s’était lâchement enfui. Je fus confié à ma tante maternelle tandis que ma mère devait restée alitée jusqu’à la fin de sa grossesse.

La vie repris un cours normal, autant que possible du moins… Un soir, cependant, alors que ma tante était au chevet de ma mère, en fin de grossesse et alors que le bébé pouvait naître d’un moment à l’autre, on sonna à la porte. Il n’était pas rare que Charlotte, ma tante, oublie ses clefs aussi ouvris-je la porte, confiant. Mais ce fut-là une grossière erreur puisque Loïc était sur le perron. Il me poussa violemment et pénétra dans la maison tout en refermant derrière lui. À clef. Qu’il mit dans sa poche.

Il me passa à tabac en jurant de me tuer. De nouveau j’eus peur pour ma vie… Lorsqu’il jura de tuer ma mère et l’enfant qui allait naître j’entrais dans une colère noire. Ce fut comme si tout mon corps était en feu… Et soudain toute la maison se retrouva en feu, une fumée noire emplie mes poumons me faisant tousser, mon regard se voilà alors que Loïc n’était plus qu’un corps calciné et… Ce fut le noir complet.

Lorsque je repris connaissance je me trouvais en un lieu étrange et inconnu. Quelques minutes après pénétrèrent céans un couple et la femme tenait un enfant par la main. Ils souriaient et présentèrent : Mahaut et Byron Montgomery. L'enfant était une adorable petite fille, répondant au nom de Zélie. La petite-fille me regarda en souriant et je sentis le calme me gagner alors que j'étais paniqué. Je demandais quand même ma mère...

Il fut très dur d’assimiler la vérité sur l’endroit où je me trouvais : la mythique terre d’Avalon. Je n’ai jamais revu ma mère et jamais on n’a voulu me dire si l’enfant avait vécu, son sexe, son nom… Mahaut et Byron m’apprirent qu’une brigade spécialisée avait détecté ma magie, dont j’ignorais être possesseur, et m’avait récupéré dans le brasier qui avait réduit en ruine la maison de Charlotte. Loïc était mort, ma mère ne craignait plus rien de sa part. La magie, la sorcellerie… Tout cela existait… Ce fut un choc…Et moi je réclamais ma mère. Exigeait de partir. Leur demandait de prendre ma magie et me laisser retourner dans ma famille. Chez moi. Mais ce fut en vain…

Dès le premier jour où mon regard se posa sur elle, alors qu’elle n’avait que deux ans de moins que moi, je l’ai aimée, sentant monter en moi une fureur protectrice, jurant de prendre soin d’elle quoi qu’il arrive, contre le monde entier s’il le fallait. Ce fut Zélie qui m’apaisa par son contact, par ses bêtises, par ses rires et même ses pleurs. Je fus adopté contre mon gré, conservant, cependant, mon patronyme de naissance, pour garder un lien avec la mémoire de feu mon père et une mère que je ne devais, selon toute vraisemblance, jamais revoir. Je dois l’avouer, je ne fus pas un enfant facile à vivre. Je ne désirais qu’une chose et c’était repartir de là où j’étais, n’acceptant pas les parents de Zélie en tant que figures parentales, je piquais des crises, souvent violentes, où je me montrais agressif, cassant tout ce qui me tombait sous la main pensant ainsi leur faire peur et qu’ils me renvoient chez moi. Mais ce fut en vain. Une fois que tu deviens habitant d’Avalon tu n’as plus aucun moyen de quitter, durablement, cette île de malheur.

Mahaut et Byron furent d’une patience angélique avec moi et je me souviens parfaitement du jour où je décidais de changer de comportement, de me résigner, du moins en apparence, à mon sort. Je devais avoir 14 ans, je fuguais et commençais petit à petit à sombrer dans la délinquance. Ce jour-là, j’avais poussé le bouchon un peu trop loin, et j’avais été arrêté par Byron et Mahaut au moment où je tentais de mettre le feu à une boutique, dans l’espoir qu’on décide de m’exiler loin de cette maudite île et alors que je m’attendais à un sermon, une terrible réprimande, Byron me fit à manger. Tout simplement. Et lorsqu’il posa mon assiette devant moi il me fit une simple question, mais qui changea tout :

-Es-tu prêt à quitter Avalon et ne plus jamais revoir Zélie ?

Et il me laissa, seul devant une omelette soufflée au fromage qui me resta sur l’estomac après que je l’eus mangé machinalement. Je ne dormis pas de la nuit et, comme souvent, je quittais ma chambre pour rejoindre celle de Zélie et je la regardais dormir.

Je ne les ai jamais appelés ni « papa » ni « maman » et ils ne me l’ont jamais demandé, comprenant parfaitement que je ne pouvais ni ne désirais tirer un trait sur ma famille, ma vie d’antan. Alors que Zélie grandissait je devins un garçon plus calme et posé, travaillant dur, notamment avec Byron, pour apprendre à maîtriser ma fureur intérieure. Je m’intéressais aux études, devint avocat.

Zélie devint une magnifique adolescente sur laquelle je gardais un œil protecteur, presque jaloux, lorsque la gent masculine commença à s’intéresser à elle. Ais-je menacer d’en brûler certains, trop entreprenants, si jamais ils osaient ne serait-ce que poser un regard sur elle ? Oui. Je l’avoue.

Lorsque je pris conscience, pleinement conscience, qu’elle était devenue une femme à la beauté à couper le souffle, elle venait à peine de fêter son 18ème anniversaire. Zélie n’avait pas seulement un physique attractif, elle était aussi dotée d’une grande intelligence, d’une joie de vivre communicative, d’un sourire charmant et d’un rieur mélodieux. Je l’aimais. J’étais fou amoureux de Zélie, avec qui j'avais grandi, j’avais joué avec elle, je lui avais raconté des histoires pour l’endormir, j’avais veillé sur son sommeil, oubliant que j’avais, en fait, à peine deux ans de plus qu’elle. Cependant, réaliser mes sentiments à son égard me rendit mal à l’aise et je me demandais si j’étais un pervers, un malade mental, qui s’ignorait ? Je pris peur. Je décidais de déménager et de me trouver mon propre logement, pour m’éloigner d’elle afin qu’elle puisse vivre normalement, sans avoir auprès d’elle un jaloux qui empêcherait les hommes de l’approcher.

Ce que j’ignorais alors c’était que j’allais la faire souffrir en prenant mes distances avec elle car les sentiments que j’éprouvais, elle les partageait. Je tentais de l’oublier grâce à mes études, mon petit boulot et des rendez-vous féminins qui se multiplièrent sans pour autant se concrétiser car je les comparais, inconsciemment, à celle que j’aimais et je ne pouvais alors voir les qualités qu’elles dissimulaient, me concentrant sur des défauts que je crois que j’inventais pour ne pas m’obliger à donner suite. Je désirais protéger Zélie, je la blessais profondément. Ce furent Byron et Mahaut qui vinrent me trouver pour m’expliquer que leur fille sombrait dans une profonde et inquiétante dépression. Elle ne cessait de pleurer, ne voulait plus sortir de son lit ni même se nourrir. Elle se contentait de boire et parfois prenait une douche.

J’ai toujours admiré l’ouverture d’esprit des Montgomery car quand d’autres parents m’auraient menacé, ils me demandèrent quelle était la nature de mes sentiments pour leur fille. Nous avions finalement établi une relation de confiance entre nous et je leur avouais la vérité. J’étais fou amoureux de Zélie, je me consumais d’amour pour elle et me haïssais pour cela, parce que je me croyais trop vieux pour elle, parce que pour tous elle était ma sœur. Ils sourirent. Ils savaient déjà. Depuis des années ils avaient compris que Zélie et moi étions unis par un lien plus profond, puissant et force que ce dont j’avais conscience. Lorsque je parlais de cette différence d’âge qui me semblait être un gouffre entre elle et moi, ils éclatèrent de rire. Byron me fit remarquer que je n’avais jamais trouvé son propre mariage déplacé alors qu’il avait 8 ans de plus que Mahaut. Il avait raison.

Je répliquais, néanmoins, qu’aux yeux de la société d’Avalon j’étais le frère de Zélie et que je ne pourrais pas, tant que l’on légaliserait des adoptions qui n’auraient jamais dû l’être, l’épouser. Je brûlais pourtant de lui donner mon nom.

-Il est certaines choses contre lequel on ne peut lutter, comme la magie de l’amour, par exemple.  Me dit Mahaut en posant sa main sur la mienne. -Vous allez devoir faire face à bien des incompréhensions, vous serez sujet de discussions, vous serez jugés et on tentera de vous faire rompre. Mais le véritable amour faut que l’on se batte, tous les jours. Tu ne peux t’engager dans cette voie qu’à la condition d’être sûr que tu auras les épaules pour affronter les critiques et soutenir Zélie jusqu’à ce que les esprits s’apaisent. T’en sens-tu capable ? Car si notre fille doit souffrir de ta faute, plus qu’elle ne souffre déjà actuellement, alors Byron te tuera… Elle semblait plaisanter mais elle était sérieuse.

La communauté d’Avalon, comme les Montgomery l’avaient prédit, eut beaucoup de mal à accepter que nous puissions vivre ensemble, nous fûmes rejetés, on disait du mal de nous dans notre dos, de moi surtout. J’étais devenu le pervers, le prédateur car même si la différence d’âge entre nous était infime elle existait et ils ne pardonnaient pas mais nous fîmes face. Elle et moi.

Aujourd’hui, la plupart des gens s’y sont habitué, même si certains continuent à nous juger. Si nous étions dans le monde normal, celui où j’étais né, alors j’aurais pu faire d’elle mon épouse, légalement. Lui donner mon nom. Mais sur Avalon le mariage nous est interdit….

Je déteste cette île. Je déteste être prisonnier d’un endroit où je n’ai jamais désiré venir vivre, où l’on m’interdit ce qui pourrait me rendre heureux. Avalon est le nuage d’orage au-dessus de ma relation avec Zélie. Elle est née ici, elle aime Avalon de tout son être. Zélie est l’amour de ma vie. Je tuerais pour elle, je pourrais faire n’importe quoi pour décrocher un sourire de sa part, ou presque. Elle désire un enfant, fonder une famille mais je refuse de condamner ma descendance à rester prisonnière de cet endroit de malheur dont je souhaite la destruction. Ou du moins la liberté de partir et de revenir…Un bon compromis pour Zélie qui aime passionnément sa terre natale.

Ahah, j'attends pas qu'elle soit finie
Donc cool enfin on va en savoir plus sur ce petit Léandre !

Bienvenue sur le forum, même si ça a déjà été dit sur le discord ^^

Eh bien venu à toi ! On t'ouvre grand les portes pour que tu te fasses une belle place !

Merci beaucoup à vous deux ^^ Je vais essayer de ne pas vous faire attendre trop longtemps et de ne pas vous décevoir

BIENVENUE
Il était temps
Même si t'es mon ennemi de fait, je te pardonne.
Hâte de lire tout ça, et méfie toi c'est moi qui valide les héritiers

HOLAAAAAA VIEUX SLIP !
Je suis enfin heureuse de te voir débarquer
Courage pour ta fiche, on sait que t’aimes pas ça et je compatis très très fort xD

Bienvenue officiellement parmi nous
On t'aura attendu, mais ça valait le coup
Depêche toi de remplir ta petite fiche pour rp avec nous

J'pose ça là.
Bisou.  

Tu sais que tu postes ça PILE quand je suis en train d'écrire là? XD

(et c'est de bonne guerre je suis tellement lente...)

Bonsoir Léandre !

Petit message pour te dire que nous prenons en compte ton changement de projet pour ton personnage.
Nous te rajoutons un délai de 4 semaines, soit jusqu'au DIMANCHE 11 FÉVRIER et espérons vivement voir cette fiche terminée...
Passé ce délai, nous referons le point avec toi pour voir ce qu'il en est ; pourvu, vraiment, que ce ne soit pas nécessaire.

N'hésite pas à nous solliciter si tu as la moindre question ou si tu as besoin d'aide pour t’aiguiller dans la finalisation de ta fiche.
À tout bientôt !

Bonsoir
Quel charmant monsieur que nous avons là (ou pas )
Sur l'ensemble, nickel cette petite fiche ! J'aurais juste deux demandes s'il te plaît :
- est-ce que tu peux étayer un peu sur la télépathie, par exemple auprès de qui il l'a apprise, et pour quelle raison + comment il s'en sert (s'il est bon en défense de son esprit ou plutôt en attaque, etc.)
- sur le mariage avec sa soeur adoptive : s'il a effectivement été adopté par sa famille, comme c'est toujours le cas sur Avalon pour un héritier, il ne pourra pas l'épouser puisque c'est officiellement sa soeur. Être avec elle, oui, mais l'épouser non. Concernant leur relation, j'aurais aussi aimé que tu développes juste un peu sur comment les parents le vivent, leur entourage, etc. si la relation est secrète ou non.

Voilà
N'hésite pas si tu veux que je précise ma pensée

Coucou! Alors j'ai corrigé les petites coquilles qui s'étaient glissés dans le début de la fiche, supprimé toute mention à la télépathie que j'avais décidé d'abandonner et j'ai réécris la partie sur la relation amoureuse avec sa soeur adoptive. J'espère que ça ira du coup xD