stalker – ciara

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L'Intrigue #3 est ouverte aux inscriptions ! Pour tout savoir, suivez le feufolet ! stalker – ciara 2269777255

Dans nos rangs, nous comptons actuellement 11 Avalantes - 4 Réfugiés - 4 Héritiers et 4 Dissidents ! stalker – ciara 3788950358
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stalker – ciara

@ Andrea de Beaumenoir

Andrea de Beaumenoir
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DATE D'INSCRIPTION : 04/08/2022
HIBOUX : 405
Fays : 3253
#
Ven 28 Juil - 15:15
stalker
Ciara & Andrea
« Every breath you take and every move you make, every bond you break, every step you take I'll be watching you. » – the Police
Le ventre bien rond après son repas à l'auberge, Andrea se dirigeait maintenant vers la forêt, et plus précisément vers les dolmens imposants qu'elle cachait. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas remis les pieds ici ; entre son travail, sa relation fusionnelle avec sa cousine et la vie, en règle générale, elle n'avait pas trouvé le temps, jusque là, d'aller s'adosser contre un dolmen. Elle adorait pourtant y passer du temps, prendre de quoi dessiner et laisser son Padouk flotter un peu autour d'elle, dans cette nature qu'il ne pouvait pas voir mais qu'il appréciait tout de même explorer, à sa façon. Et, une fois son spot retrouvé, Andrea jeta son sac au sol avant de s'assoir à côté, le dos calé contre la pierre fraiche et les yeux rivés vers le décor. Un point noir, pourtant, attirait inlassablement son regard, mais à peine cherchait-elle à le regarder que celui-ci disparaissait ! L'ébéniste n'aimait pas la sensation qui prenait racine en elle, cette impression poisseuse qu'on la suivait... Qui pouvait bien la suivre de toute façon ? Elle n'était rien, ni personne sur ce caillou à la dérive !

Plusieurs fois, il lui avait semblé apercevoir un corbeau, non loin d'elle... Mais après tout, c'était un volatile assez commun, sur Avalon ! Seulement voilà; ce corbeau là avait quelque chose d'étrange, le regard plus vif que ses semblables et un air définitivement plus filou... Peut-être Andrea devenait-elle parano ? Que viendrait faire un corbeau, dans ces lieux éloignés de la ville ? Laissant tout ça de côté, elle sortit son carnet et un fusain qu'elle frotta entre ses doigts fins, avant de le faire glisser sur son papier à grains. Une fois n'est pas coutume, elle dessina les traits de sa cousine, ses yeux brillants, son sourire éclatant... Ce sourire qui, d'ailleurs, arracha un semblable à Andrea. Elle était concentrée sur son ouvrage, chantonnait des inepties tout en gardant un œil attentif sur son sweeper. Et, c'est quand elle ne le vit plus dans son champ de vision qu'elle releva tout à fait le nez de son croquis. « Padouk ? » – elle reposa son carnet et se releva doucement – « Padouk, où est-ce que tu t'es flanqué, p'tit père ? » Elle le chercha du regard et finit par le retrouva, volant plus haut que d’habitude et vers un arbre à quelques pas d'un grand dolmen. La bestiole reniflait l'air avec intérêt et semblait chercher la provenance de cette odeur qui avait piqué son intérêt. « Qu'est-ce que t'as trouvé mon grand, tu veux que je t'aide à l'attraper ? », dit-elle en riant. Et puis, une fois encore, cet éclair noir dans le feuillage de l'arbre. Ah ! « Merde, encore un corbeau ?! », lâcha Andrea, avant d'essayer de grimper dans l'arbre. « Reviens, reviens vieille charogne ! » Cette fois-ci, elle en était sûre : y'avait bien un truc qui la suivait, et qui l'avait suivie jusqu'ici, un truc à plumes et au regard de jais. « Vas-y, ramène-toi, j'vais t'bouffer, si je t'attrape, j'te fais cuir au four avec des olives et des citrons confits, vieille carne ! » Mais enfin, qu'est-ce qu'il lui voulait à la fin ?! Elle savait les corbeaux forts rusés et intelligents, pourquoi ça tombait sur elle, à la fin ?
(c) DΛNDELION


What if I say I shall not wait ?
What if I burst the fleshly gate And pass, escaped, to thee ? What if I file this mortal off, See where it hurt me, —that ’s enough, — And wade in liberty ? They cannot take us any more. • E. Dickinson | (c)flotsam.
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@ Ciara R. Damodred

Ciara R. Damodred
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HIBOUX : 64
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#
Lun 14 Aoû - 20:52
Ciara ne de considère pas vraiment malhonnête ou malveillante. Ses actions ont toutes une justification tout à fait acceptabls et compréhensible. Du moins, pour celle, c'est le cas. Dans son travail, elle est amenée à faire, voir et entendre bien des choses. Être garou offre des opportunités fascinantes en espionnage, plus encore quand la forme animale est aussi commune que celle d'un corbeau. Les gens tendent alors à l'ignorer tout simplement, enfin pour la plupart...

Parmi toutes les choses qu'elle a vu en tant que corbeau, il y a cette idiote d'Andrea de Beaumenoir. Et ce n'est nullement une exagération. Cette fille est réellement bête, bête comme une oie - et une oie vraiment très bête. Et rares sont ceux à Avalon qui lui tiennent le menton. Il lui faudrait consulter sa liste, mais elle est certaine qu'Andrea est dans le top 3 du classement. Et pour la punir - ou la récompenser allez savoir - de sa bêtise sans nom, dès que Ciara en a l'occasion, elle se transforme en corbeau et la hante de ses croassements les plus lugubres.

Ce jour-là, elle se retrouve près du sanctuaire de Merlin et plus précisément la forêt des Dolmens sous sa forme de corbeau. Elle a toujours aimé s'y rendre et voler au dessus des pierres et des passants. D'en haut, les mages ne paient pas de mine et elle n'en reconnaît aucun. Les yeux sombres de l'animal observent pourtant avec une grande attention pourtant... jusqu'à ce qu'ils se verrouillent sur une cible, sa victime préférée même. Elle agite donc ses ailes pour s'orienter vers elle et la suivre de loin. Elle et son horrible bestiole, un sweeper.

Et quand l'imbécile se pose à un endroit pour dessiner -lui semble-t-il, Ciara plane jusqu'à un arbre à proximité et s'installe sur une branche.  Elle ne remarque même pas l'écureuil qui saute d'une branche à l'autre alors que toute son attention est tournée vers la drôle d'humaine et sa petite bête. Rapidement, le sweeper se détache de son alter ego et s'en éloigne prêt pour une aventure tel un oisillon découvrant le monde. Ciara ne peut que le regarder s'approcher d'elle et cela ne la perturbe pas un instant et ne l'inquiète pas le moins du monde. Au contraire, si le familier la retrouve, nul doute que le maître viendra à sa recherche. Et alors, le jeu pourra commencer.

Alors, elle sautille sur la branche, puis se mouve dans les feuilles pour attirer le sweeper - répondant au doux nom de Padouk apparemment - vers elle. Le rire de crécelle d'Andrea lui parvient finalement. Comme si tu pouvais m'attraper, pense-t-elle, cours toujours. Elle remue alors dans le feuillage laissant apparaître à la vue d'Andrea son aile. Ah enfin, elle l'a repéré. Elle ne s'offense même pas du surnom qui lui est accordé. Mais elle doit reconnaître que le vocabulaire de cette dernière... est pour le moins original. Voilà maintenant qu'Andrea la menace de la bouffer. Sérieusement ? Alors, elle se pose sur une branche très fine, se penche en avant pour lâcher un croassement venu tout droit de l'enfer. Seul le bec de l'oiseau est visible pour la jeune femme, mais c'est bien suffisant. Après cela, Ciara s'amuse à sautiller à nouveau sur la branche tout en espérant qu'elle casse sous son poids. Tout cela en croassant de plus belle. Puis quand c'est chose faite, elle s'envole dans les branches les plus hautes, les feuilles remuant sur son passage. Plus elle monte vers le sommet de l'arbre, plus elle espére que l'imbécile la suive. Et avec un peu de chance, Andrea tombera d'elle-même. Et ce sera une scène particulièrement plaisante à voir pour le corbeau.



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@ Andrea de Beaumenoir

Andrea de Beaumenoir
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DATE D'INSCRIPTION : 04/08/2022
HIBOUX : 405
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Jeu 16 Nov - 16:00
stalker
Ciara & Andrea
« Every breath you take and every move you make, every bond you break, every step you take I'll be watching you. » – the Police
L’humour des corbeaux n’était plus à démontrer, et si Andrea avait eu un semblant de patience ce jour-là, peut-être aurait-elle pu voir les bons côtés de sa situation ; toujours partante pour se faire de nouveaux amis – humains – ou non, la grande perche avait pour habitude de toujours accueillir quiconque chaleureusement, ou au moins avec respect. Et quoi de mieux que d’avoir un ami corbeau, hm ? Mais non, pas aujourd’hui, et certainement pas à cet instant. Elle qui s’était enfoncée dans la nature avalante, elle qui recherchait le calme, la tranquillité et le silence, voilà qu’elle se faisait emmerder par un truc à plumes ! Et pire encore : les conneries du corbeau risquaient de mettre en danger son Padouk, et ça, foutre-ciel, c’était tout simplement inadmissible. Faisant dans sa tête le menu de ce soir – dans le cas où elle arriverait à choper ce volatile de malheur –, Andrea se demanda si sa cousine avait déjà goûté du corbeau, et si l’expérience pouvait la tenter. Après tout, ce n’était pas une viande commune… « J’me demande bien quel goût ça a, ces trucs... », marmonnait Andrea tout en rangeant un peu ses affaires, se sentant prête à escalader cet arbre, comme on se prépare à faire la montée du Mont Morgana. « P’tain, j’ai pas les bonnes chaussures, évidemment ! » Restant attentive au manège du corbeau, elle observait sa danse, remarquait qu’il s’agissait probablement du même couillon d’oiseau que celui qu’elle avait déjà pu repérer… Mais qu’est-ce qu’il lui voulait enfin ?!

Et, alors que l’oiseau montait dans les branches tout en lui gueulant dessus – sans nul doute de beaux noms d’oiseaux et autres titres tout à fait honorables, évidemment –, l’avalante s’était mise en position, regardant l’arbre dans son ensemble pour étudier la meilleure façon de monter. « Padouk, p’tit tas, viens par là, je vais y aller. » – elle faisait claquer sa langue pour l’appeler à elle, les sons l’aidant à se repérer dans l’immense néant de l’espace. « Th, th, th… Par là Padouk. » Attendant qu’il s’éloigne assez de l’animal qui le malmenait, elle le récupéra doucement pour le rediriger vers le lieu où elle s’était initialement posée pour dessiner. « Reste-là, d’accord ? Promis, si je l’attrape, tu pourras en avoir un bout ce soir. », lui susurra-t-elle avant le caresser sous le menton et d'aller se remettre d’aplomb devant l’arbre. Bel arbre au demeurant, et qu’Andrea allait prendre plaisir à escalader, même si elle n’était pas venue ici avec ce projet-là… Et l’autre volatile faisait encore ses vocalises, se foutant ouvertement de sa tronche ! « Tu vas pas rire bien longtemps p’tite salope, j’vais t’embrocher, ça va vite te fermer le clapet ! » Mais que diantre arrivait-il à Andrea ? Jamais auparavant n’avait-elle effleuré le dessein de faire du mal à qui ou à quoi que ce soit, mais là, ses mots dépassaient de loin ses pensées, et l’étendue même du peu de cruauté qu’elle avait en elle.

Attaquant son épique ascension, Andrea se concentrait – il ne fallait pas qu’elle se casse le cou dans l’entreprise périlleuse qu’elle avait décidée d’embrasser un peu sans réfléchir –, sécurisant ses prises et décidant, au beau milieu d’un mouvement, de laisser partir une de ses godasses ; ses pieds seraient plus à même d’épouser au mieux l’écorce de l’arbre. Et, plus elle montait, plus ses véhémences semblaient se dissiper ; troquant la violence et cruauté contre le dialogue, l’ébéniste répondait à chaque croassement du poulet. « Comment tu t’appelles ? Je ne vais pas t’appeler vieille carne toute ta vie, si ? » – le plumeau répondit – « Et puis qu’est-ce que tu me veux, hein ? J’ai jamais fait de mal à un oiseau de ma vie, je risque pas d’avoir assassiné ta femme, ta mère, ton père ou qui sais-je encore par accident, alors si c’est pour ça, tu te trompes carrément de personne ! » Andrea laissa choir sa seconde chaussure, et ça lui facilitait grandement son ascension ; la gamine avait ça dans le sang, elle avait passé une bonne partie de sa jeunesse le cul dans les arbres à scruter loin vers l’horizon. « Bon… Allez. Je déconnais, je vais pas te bouffer. Et si t’arrêtais de t’éloigner que je te regarde dans les yeux, hein ? » L’avalante s’arrêta finalement à mi-hauteur de l’arbre et s’adossa contre le tronc, laissant ses jambes pendre de part et d’autre d’une grosse branche. Il lui fallait reprendre son souffle, et elle n’était plus si pressée d’arriver à dégommer le piaf, finalement. Et puis, elle avait cette impression plus palpable encore que le corbeau la comprenait, la comprenait vraiment, et qu’il y avait, dans le fond, anguille sous roche ; à chacun de ses cris, c’était un peu comme se prendre une insulte dans la gueule. Et pour s’en être pris plein la tronche, Andrea savait très bien de quoi ça avait l’air, quelqu’un qui vous insulte, merde.
(c) DΛNDELION


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