Into the wild + Edna

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@ Fay de Beaumenoir

Fay de Beaumenoir
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Sam 22 Oct - 21:32

Into the wild

Fay & Edna



I'm lost and I'm lonely I hunger for you only, don't leave me now, don't brek the spell ; in Heaven, lost my taste for Hell + Yeah Yeah Yeahs



Elle était allongée sous un arbre fruitier, la tête à l’ombre et les pieds au soleil. Ernest était au-dessus d’elle, faisant tomber gaiement toutes les pêches qui étaient mûres tout en prenant soin d’éviter qu’elles atterrissent loin de Fay. Le bruit des fruits qui tombaient mollement dans l’herbe était étrangement apaisant, et la De Beaumenoir en profitait pour coucher quelques mots sur son carnet. Elle avait des vers de poésie qui lui tournaient dans la tête mais pour le moment, rien n’était assez satisfaisant. La prose ne collait pas, pas assez fluide, pas assez sincère, et lentement mais sûrement, Fay commençait à se frustrer de l’absence de progression. Plutôt que de continuer à s’obstiner, elle referma le carnet et le posa sur son ventre, laissant tomber pour la journée.

Le soleil chauffait tranquillement la petite prairie, et Fay pouvait presque sentir ses plantes s’y prélasser, absorbant sa lumière et sa chaleur avidement. Il faudrait de la pluie bientôt, pour éviter à Fay d’arroser magiquement le jardin — même si venant de quelqu’un qui pouvait faire pousser n’importe quoi avec un peu de volonté, manipuler la pluie ne semblait pas très grave — mais pour le moment, les plantes étaient en parfaite santé. Ca n’était pas plus mal, puisqu’elle avait encore reçu une commande de plantes magiques de la part des médicomages, et elle avait dû en faire pousser en urgence pour répondre à leur demande. Cependant, elle avait pour limite de les arracher du sol à peine sorties. Elle préférait les laisser vivre naturellement en pleine terre pendant quelques jours au moins, avant de les récolter. D’ailleurs, il était temps qu’elle s’attaquât à la mandragore.

Abandonnant le carnet et Ernest à son arbre, elle se dirigea vers le petit jardin magique, bien délimité au milieu du reste de son terrain. Elle attrapa des gants et des lunettes, puis enfila ses cache-oreilles pour se protéger des cris des petites mandragores, qu’elle devait replanter un peu plus à l’ombre. Il lui fallut une bonne dizaine de minutes pour replacer tous les pieds au bon endroit, et elle était tellement plongée dans ses pensées, qu’elle ne rendit compte qu’il y avait quelqu’un dans son jardin qu’en se relevant. La présence la fit sursauter alors qu’elle se tournait, par réflexe, elle envoya ses gants au visage de la personne. Elle enleva ses cache-oreilles dans le même geste, faisant un pas en arrière. « Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous faîtes là ? » Demanda-t-elle avec une voix un peu rauque, témoin qu’elle n’avait pas parlé depuis un moment. La jeune femme dont elle pouvait à présent voir le visage se tenait au milieu de ses fleurs, et la vue la fit presque grimacer. Elle ne se sentait pas forcément capable d’affronter une présence humaine chez elle aujourd’hui.

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@ Edna Rosebury

Edna Rosebury
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Lun 31 Oct - 12:40


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Feat   @Fay de Beaumenoir


Une erreur... j'avais fait une erreur ! Allez au pommier sans avoir rien d'autre à faire que de retrouver des camarades. Et il avait fallu que je croise un professeur qui avait bien besoin d'un étudiant qui n'avait aucun plan et j'avais eu la mauvaise idée de ne rien inventer pour y échapper. Je me retrouvais donc à marcher dans les rues sortir de la ville. La personne que je devais aller voir y possédait un jardin et l'école avait besoin de refaire certains stocks. Vous me direz que nous étions encore loin de la rentrée prochaine, mais les écoles profitaient de l'été pour refaire le plein de potions pour l'infirmerie notamment. En tant qu'élève gardienne, j'étais parmi les principales concernées par ça, mais ça me faisait quand même bien ierch de perdre du temps de vacances pour ça.

En plus, le professeur avait eu un sourire narquois en me confiant cette mission. J'ignorais si c'était une vengeance pour les bêtises faites en première année, si ça l'amusait juste d'embêter les élèves... J'ignorais qui était la personne que j'allais voir mais j'espérais faire un aller, finir ma mission en deux secondes et repartir. J'imaginais avoir à faire à un vieil ermite qui pouvait parler dix ans de ses plantes et je ne voulais pas rester dix ans à écouter ce qui ressemblerait à un cours ennuyeux.

A la fin d'une longue marche, j'avais rejoins l'endroit où se trouvait le jardin et je le rejoignis. J'allais à ce qui semblait servir d'entrée pour appeler. J'avais beau avoir envie de finir au plus vite cette mission et être d'une humeur assez peu bonne, j'étais bien élevée et je n'allais pas entrer comme une sauvage. Je me méfiais un peu, parce qu'il ne serait pas étonnant que le propriétaire soit un héritier de la terre et je ne voudrais pas tester son pouvoir. Cependant, au bout de plusieurs minutes, je compris qu'on n'allait pas me répondre de suite. Surtout qu'il me semblait entendre le cri lointain de mandragore. Je ne risquais pas d'être entendue. J'avançais donc, me dirigeant vers le son tant que je pouvais rester sans bloquer mon ouïe. Arrivée un peu trop près, je posais mes mains sur les oreilles et continuais avant de tomber sur une jeune femme qui s'occupait des plants. Je tentais de me faire voir, sauf qu'apparemment ce n'était pas une bonne idée.

Je tentais donc d'esquiver une paire de gant qu'elle me jeta à la figure tout en gardant mes mains sur les oreilles. Heyyy !! Bien sûr, elle ne pouvait pas m'entendre, mais l'exclamation m'échappa. Voyant qu'elle finit par enlever son cache-oreilles, je libérais mes mains, entendant la fin de ses questions. Je me baissais pour ramasser les gants en soupirant. Tenez. Le Pommier m'envoie chercher des ingrédients de plantes magique pour les potions. Apparemment, c'est une commande habituelle. Je lui tendis ses gants avant de reprendre. C'est pas très poli de lancer ses gants sur quelqu'un. Techniquement, ça indique que vous lancez un duel. J'avais dit ça sans vraiment brancher, mais un minimum avenante. J'avais les mains dans les poches depuis que la zone était sûre, pas agressive pour deux sous. Je me sentais plus à l'aise depuis que j'avais vu qu'il s'agissait d'une jeune femme. Certes, elle était plus vieille que moi, mais c'était toujours mieux qu'un vieux schnock.


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Sam 12 Nov - 22:11

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Loin d’être effrayée, l’inconnue ramassait ses gants par terre. Fay ne s’attendait pas à ce que son ‘attaque’ minable lui fît faire demi-tour, mais il y avait tout de même un espoir fou que la jeune femme tournât des talons et repartît de là où elle venait. Mais l’explication qu’elle lui donnait ne faisait que signifier qu’elle ne partirait pas tout de suite, et Fay ne s’embêta même pas à retenir un soupir. Evidemment, de tous les jours de l’été, il fallait que le Pommier envoyât sa victime le jour où rien n’était prêt. A vrai dire, les Rosées de Lune n’avaient pas voulu pousser. La tentacula vénéneuse placée à leur côté les avaient vexées, et elles étaient donc restées à l’état de graines dans le sol, sans que Fay ne pût y faire quelque chose naturellement. Elle espérait que la situation se réglât toute seule ; que les deux plantes parvinrent à cohabiter à nouveau comme elles l’avaient fait des mois durant, sans qu’elle n’eût à utiliser la phytokynésie. Si l’étudiante était là, cependant, c’était qu’elle n’avait plus le temps d’attendre. Ca la contrariait un peu.

La jeune femme lui tendit ses gants et Fay les attrapa avec hésitation avant de les fourrer dans la poche de sa salopette. L’inconnue continuait sa tirade, et la de Beaumenoir pensa distraitement que c’était le plus de mot qu’elle avait entendus parler par quelqu’un depuis qu’Andrea était partie, plus d’une semaine auparavant. L’observation de la jeune rousse, délivrée sans humour — ou en tous les cas, sans que Fay ne fût capable d’en identifier — glaça l’herboriste. « Emh, j’espère que vous ne prendrez pas cela personnellement, alors. » L’idée de se battre en duel était suffisante pour redonner l’envie de fuir à Fay, mais elle fit l’effort de rester plantée sur place. L’inconnue ne paraissait pas agressive, les mains dans ses poches et la silhouette détendue ; c’était bien tout ce que pouvait déduire Fay de sa posture. « La commande n’est pas prête. » Dit-elle finalement, pour rediriger la conversation sur un terrain moins glissant. « Qui êtes-vous ? » Demanda-t-elle à nouveau, puisque la jeune femme n’avait pas répondu, et que si elle se trouvait obligée de parler à un autre être humain, elle appréciait en connaître le nom. « Vous n’êtes pas … Emh, d’habitude ils envoient quelqu’un d’autre. » Ajouta-t-elle en fronçant les sourcils. Quelqu’un qui était habitué, et qui n’avait pas tendance à ennuyer Fay.

Un mouvement dans les plantes attira l’attention de la de Beaumenoir, et elle se détourna sans hésitation, faisant quelques pas prudents au milieu des feuilles. Elle se pencha juste à temps pour attraper Ernest qui courait vers elle, et elle vint placer son Botruc sur son épaule. Elle appréciait le soutien émotionnel qu’il lui donnait, même si elle savait qu’il était plutôt venu pour observer la nouvelle arrivée, s’assurer qu’elle n’était pas un risque pour les arbres du jardin. Fay se tourna alors vers elle, Ernest droit sur son épaule et à moitié accroché à ses cheveux. « Vous ont-ils dit ce que vous veniez chercher ? » Demanda-t-elle alors, les yeux non pas sur la jeune femme mais sur une snargalouf qui avançait une tentacule sournoisement vers les pieds de l’inconnue. « Rita, arrête ça tout de suite. » La tentacule se figea avant de se rétracter légèrement, tout de même prête à reprendre son avancée vers la jeune femme.

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Dim 5 Fév - 18:13


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Certes je n'étais pas motivée à fond pour faire ce que le pommier m'avait demandé, mais malheureusement, on m'avait fait comprendre que je n'avais pas le choix. Et de ce que je comprenais, elle n'était pas plus heureuse que moi de la situation actuelle. Joie ! Vraiment, je ne remettrais pas les pieds à l'école du reste de l'été, on ne m'y reprendrait pas à deux fois. Cependant, j'attendis malgré tout et expliquais la situation. Je fis la discussion plus qu'autre chose, me demandant quand même où j'étais tombée, ou sur qui.

Ma tirade fut reçue avec... peur ? Cela semblait être ça, en tout cas, la femme face à moi ne l'avait pas accueillie avec un grand sourire ou avec bravade. Bon, je retenais de ne pas tenter plus sur ce genre de terrain. Après tout, ce n'était pas sa faute si on était toutes les deux dans cette situation. ... Nan, vous en faites pas... Je soupirais sans retenue en entendant que la commande n'était pas prête. Je n'aimais pas la situation actuelle, mais me venger ainsi était bas. Je finis par relever la tête vers ma vis-à-vis. Edna Rosebury. Fille de Lynn Rosebury, journaliste. Beaucoup connaissaient ma mère, et même ceux qui ne la connaissaient pas, connaissaient son nom, le lisant sur le journal. Je sais pas qui ils envoient habituellement, mais vu que je passais dans le coin c'est tombé sur moi... J'haussais les épaules, un peu fataliste. Je ne doutais que peu que ce soit une vengeance quelconque de leur part. Après tout, j'avais beau être sérieuse dans mon travail, je leur posais également pas mal de problèmes. Mais ils auraient quand même pu envoyer un troubloudou pour vérifier avant de m'envoyer vous trouver pour rien. Nous dérangeant par la même toutes les deux. Pourquoi ne l'avais-je pas fait moi-même ? Et bien quand quelqu'un te demande d'aller récupérer ta commande, tu supposes qu'elle est arrivée et prête, non ? Bah c'est ce que j'avais fait.

Ignorante de mon environnement, j'hésitais sur la conduite à tenir pour la suite. Lui demander si une partie au moins était prête ? Repartir les mains vides, mais avec une date plus précise pour la livraison ? Ma réflexion fut détournée quand Fay ramassa quelque chose dans l'herbe. J'eus un petit sourire en reconnaissant un botruc. Joli botruc, il protège vos arbres ? J'ignorais que vous aviez des bois à baguette. Je n'avais fait aucun mouvement pour me rapprocher de la créature. Elles étaient territoriales et j'étais de le voir interagir ainsi avec Fay. C'était une belle confiance ! La question me ramena à notre situation et je me mis à fouiller mes poches. J'avais eu une liste que j'avais fourrée dans mes poches, n'imaginant pas en avoir besoin, pensant devoir juste récupérer un colis. Tenez, voici la liste. Désolée pour l'état, je pensais juste avoir à récupérer tout prêt. La liste était froissée, mais lisible, mes poches étaient propres ! Lorsqu'elle s'exclama, je sursautais, surprise par son ton, qui n'avait rien à voir avec son attitude jusqu'à présent. Elle était presqu'autoritaire comme ça. Je me retournais seulement pour voir une tentacule reculer. J'eus une grimace. Autant je ne m'étais pas sentis vraiment en danger par l'arrivée du botruc et encore moins par le jet de gants, mais la plante par contre... ce n'était pas la même chose. Dois-je me méfier d'où je mets les pieds ? Dans un parc ou un jardin, la plupart du temps, je suivais les chemins, respectueuse du travail d'autrui. Sauf que soudain je me sentais un peu plus en danger ici.


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Lun 13 Fév - 19:30

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Le nom annoncé par la jeune fille lui paraissait familier, même si elle ne pouvait le replacer avec certitude. En tous les cas, les explications avancées par Edna faisaient presque sens. Elle ne savait pas si le Pommier avait changé de messager parce que l’habituel était absent ou si c’était pour mettre la jeune femme à contribution, mais Fay appréciait aussi peu qu’elle le changement de plan. La de Beaumenoir aimait bien ses habitudes, et avec elles les rares interlocuteurs qu’elle avait l’obligation d’accueillir dans son jardin. Elle avait presque envie de renvoyer Edna de là où elle venait, mais cela ne serait que repousser l’échéance. Autant s’en débarrasser tout de suite, d’autant qu’à part leur entrée en matière un peu gênante, Edna lui semblait plutôt de bonne compagnie. Ernest paraissait du même avis, penché pour mieux voir l’étudiante. « Pas pour rien, disons que les commandes ne sont jamais prêtes à l’avance. » Lui dit-elle avec un petit sourire gêné, haussant les épaules. « Si elles sont fraîchement coupées elles dureront plus longtemps ; et puis ça évite de les faire souffrir pour rien. » Elle fronça les sourcils, pensive un instant. « Parfois ils ne venaient pas chercher les commandes, alors c’est mieux comme ça. » Conclut-elle finalement avec un hochement de tête convaincu.

L’attention de la jeune femme fut attirée sur Ernest, et ce dernier agita presque timidement une petite branche en sa direction. Fay sourit, hochant la tête à l’interrogation d’Edna. « Oui, j’en ai quelques-uns. Ma cousine fabrique des baguettes. » Ajouta-t-elle distraitement, sachant pertinemment qu’Ernest ne s’entendait pas avec Andrea, et le sentant s’agiter sur son épaule en réponse. Elle ne put s’empêcher de rire. « Ernest ne l’aime pas beaucoup, mais elle arrive à l’amadouer de temps en temps. » Le Botruc croisa les bras contre son torse, comme s’il boudait, et l’attention de Fay fut attirée une nouvelle fois sur la jeune femme alors qu’elle lui tendait la liste des ingrédients qu’il fallait rassembler. La liste était froissée mais ça ne dérangeait pas l’herboriste, qui y jeta un coup d’œil rapide en hochant la tête. Rien de bien compliqué, ni de bien long. La question d’Edna la fit sourire doucement, alors qu’elle regardait la tentacule reculer sans trop s’éloigner non plus. « Il vaut mieux éviter de marcher sur les fleurs, si vous pouvez. » Lui répondit-elle, l’attention déjà ailleurs.

Elle pivota sur ses pieds, la liste en main, et commença à se diriger vers son jardin de plantes magiques. Ernest la rappela à l’ordre en lui tirant sur les cheveux et elle se tourna vers Edna, l’observant un instant. « Je vais préparer les ingrédients pour vous. » Elle allait se retourner quand le Botruc lui poqua la joue et elle sembla confuse un instant avant de continuer un peu maladroitement. « Ca vous intéresse de voir comment on récolte ces plantes ou la botanique ne vous importe pas trop ? » Même si ça lui paraissait totalement irréel, elle savait que certaines personnes n’étaient pas intéressées par les plantes. Elle ne pouvait s’empêcher de leur en vouloir un peu pour cela, car c’était bien là que se trouvait la base de l’existence, d’après elle. Ne pas être intéressé par les plantes était similaire à l’idée de ne pas être intéressé par le Soleil, concepts qu’elle envisageait difficilement. Elle tordit ses gants entre ses doigts, un peu anxieuse. « Je comprendrais si vous souhaitez repartir, j’imagine que ça n’était pas comme ça que vous pensiez passer votre après-midi. » Lui dit-elle timidement, sans savoir elle-même ce qu’elle aurait aimé qu’Edna décidât. La présence de la jeune femme la dérangeait moins qu’elle aurait pensé, et Ernest semblait clairement du même avis. Andrea et Isla seraient fières d’elle, si elle leur disait qu’elle avait passé une partie de son après-midi à discuter avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas.
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Sam 18 Mar - 3:11


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Feat   @Fay de Beaumenoir


Je m'étais présentée sans plus de temps pris. La plupart des gens connaissaient ma mère de nom, d'autres avaient connu ma grand-mère quand elle était gardienne. J'avais l'habitude que les gens réagissent, mais pour une fois j'étais heureuse de ne rien entendre sur elles. Cependant, je n'étais pas sûre que cela compensait suffisamment l'idée d'avoir juste perdu mon temps et lui fait perdre le sien au passage. Cependant, les paroles suivantes me rassurèrent, un peu. Je... comprends... au moins un peu. Vous êtes phytokinésiste ? Je posais la question, parce que ce lien avec les plantes et ne pas vouloir "les faire souffrir" ressemblait au respect qu'avaient les certains héritiers que je côtoyais envers les plantes. Je n'avais jamais réfléchis plus loin que la fraîcheur des ingrédients. J'avouais cela sans paraître vraiment désolée, j'énonçais seulement un fait tout en me montrant respectueuse de sa manière d'appréhender cela.

Je souris au botruc, rendant son timide geste d'un hochement de tête. Je respectais les créatures. C'était plus simple qu'avec les plantes puisque même une non-initiée pouvait voir que les animaux avaient des sentiments, s'attachaient, souffraient... bref avait une aussi grande plage émotionnelle que les humains. Elle a de la chance d'y arriver malgré son métier ! Peut-être que le lien de parenté entre les deux cousines aidait en ça. Les botrucs étaient de farouches protecteurs et ce n'était pas des créatures que j'avais envie de me mettre à dos. Petites et en apparence fragiles, elles étaient rapides et avec des doigts pointus dangereux. J'hochais ensuite la tête quand elle me dit de ne pas écraser les fleurs. Je ferais au mieux. Parce que contrairement à un parc, les jardins n'avaient pas toujours un chemin aussi bien tracé.

Un sourire sincère me vint lorsqu'elle m'annonça qu'elle allait récolter les ingrédients demandés. Voilà, comme ça je ne me mettrais pas plus à dos mon professeur ! Merci. Puis je restais un peu interdite. Je n'avais pas vraiment remarqué le manège d'Ernest, mais j'étais étonnée de sa proposition. Même si la jeune femme ne semblait pas méchante, elle ne semblait pas vraiment habituée à avoir de la compagnie. Oh, volontiers ! Ce n'est pas ma meilleure matière, mais je suis toujours curieuse. Trop de plantes à connaître, de manière de les récolter, de façon de les conserver... Je préférais les matières qui allaient plus droit au but. Cependant, je n'allais pas dire non à un petit cours particulier. Surtout de la part d'un phytokinésiste. Cela me changerait sûrement de la manière abordée en cours. Je vous avoue que ce n'est pas du tout ce que j'imaginais. Mais quitte à être ici, autant en profiter. Si je ne vous dérange pas... La politesse avant tout, parce que si elle ne souhaitait pas ma présence, je partirais et reviendrais dans quelques heures. Cependant, j'avançais légèrement -techniquement elle avait proposé déjà-, faisant attention à où je mettais les pieds. Je ne voulais pas détruire son jardin si bien entretenu. Je vous suis ?


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Mer 28 Juin - 10:37

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Elle appréciait qu’Edna n’attirât pas son attention sur l’étrangeté relative de ses réponses, se contentant de demander si elle était phytokinésiste. Elle appréciait également que la jeune femme ne fît pas de commentaire désobligeant, comme il lui était arrivé d’entendre, sur les plantes. Même si elle était peut-être sceptique, la rousse avait au moins la décence de garder ces pensées pour elle. Même si Fay s’embarrassait généralement peu des platitudes que l’on pouvait lui offrir, elle était cependant satisfaite de l’intelligence émotionnelle de sa vis-à-vis. « Oui, j’ai appris à parler aux plantes. A les charmer. Et ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas la seule à ne pas penser plus que nécessaire à elles. » Elle laissa ses doigts courir sur des feuilles, qui semblaient se tordre à son contact, comme si elles essayaient de la suivre. Son jardin réagissait instinctivement à son Chaos depuis qu’elle lui avait rendu la vie au quasi péril de la sienne, et même si aujourd’hui elle ne le maintenait plus en permanence avec sa magie, son empreinte était toujours à l’intérieur de chaque plante.

Edna était moins hésitante qu’elle ne l’aurait pensé à l’idée de rester pendant qu’elle s’occupait des plantes. Sa curiosité, avouée, et la délicatesse avec laquelle elle prenait soin d’obéir à la requête de Fay faisaient qu’elle était presque persuadée qu’elle ne passerait pas un si mauvais moment que ça en sa compagnie, et elle ne regretta pas, alors, qu’Edna acceptât son invitation à rester l’observer pendant qu’elle s’occupait de la récolte. « Bien sûr, suivez-moi. Vous allez voir, ce n’est pas bien compliqué. » Répondit-elle avec un sourire. Même si elle ne comprenait pas le manque d’intérêt de la majorité de la population pour les êtres verts qui les entouraient, la raison première de leur survie, elle ne s’en offusquait pas. Elle-même ne s’intéressait pas aux humains, ce qui était impensable pour d’autres. Lentement, Fay les amena jusqu’à un petit coin ombragé, regardant distraitement la liste. Une fois au niveau d’un charmant buisson de myrtilles, elle s’agenouilla délicatement, et Ernest sauta de son épaule pour se précipiter sous les feuilles. Elle releva les yeux vers Edna, qui prenait garde à ses pas, et la vue lui tira un sourire charmé. « Venez près de moi. » Lui dit-elle, désignant le morceau d’herbe juste à côté d’elle.

Edna à peine installée, Ernest réapparut avec des myrtilles plein les bras, et il les laissa tomber devant les jeunes femmes. Fay ne put retenir un léger rire, et elle présenta sa main à son lashing tig, qui remonta le long de son bras. « Merci, Ernest. » Lui murmura-t-elle avant d’attraper l’une des baies pour la glisser dans sa bouche. Elle se reconcentra bien assez tôt, pointant du doigt une brindille timide qui poussait près du pied du buisson de myrtilles. « Regarde. Ca c’est l’ancolie des jardins. Celle-ci est un peu timide, elle n’aime pas bien le soleil, ni l’attention. Il faut la cajoler un peu pour la faire fleurir. » Tendant une main vers la plante, elle concentra son Chaos vers cette dernière. Il ne lui fallut que quelques secondes pour que la fleur violette ne se développât, rapidement suivie d’une deuxième, puis d’une troisième. Avec délicatesse, Fay en décrocha deux, qu’elle posa délicatement sur un linge sorti de sa poche. « Elle est utilisée pour les filtres aphrodisiaques. On peut prendre les graines pour les potions, ou même la fleur toute entière selon si l’on souhaite que la potion soit particulièrement puissante. » Expliqua-t-elle avant de tendre le linge plié à Edna avec un sourire. « Tiens. Le reste est par là-bas. » Elle se releva et commença à traverser le jardin vers un côté à moitié ensoleillé et à moitié ombragé par des arbres. Son pas était plus lent, ressentant déjà les effets du Chaos dépensé. Elle ne doutait pas qu’à la fin de la récolte il lui faudrait aller s’allonger un peu. « Que fais-tu, au Pommier ? » Demanda-t-elle un peu distraitement, elle-aussi curieuse de ce qui pouvait bien avoir causé Edna de se retrouver envoyée ici. Elle ne s’était pas non plus aperçue qu’elle était passée au tutoiement, comme si l’intérêt minimal démontré par Edna pour les plantes avait suffi à la rendre infiniment plus appréciable à ses yeux.
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