mini-event #1 • solstice d'été
@ Delilah de Vries
HIBOUX : 1093
Fays : 4887
Comme une énorme machinerie mise en branle, Delilah était entrée dans un état de concentration et d’analyse accru. Une main toujours posée sur son fils, elle avançait, jetant régulièrement des coups d’œil derrière elle afin de s’assurer qu’elle ne perde personne en chemin ; être responsable de son propre enfant était une chose, mais être responsable de l’enfant d’un autre, c’était autrement plus angoissant. Mais Edna était là, et ensemble ils s’étaient mis à la recherche de Lynn ; d’abord, il lui fallait rendre son agneau (aka Edna) à sa mère, avant que la réfugiée ne puisse se focaliser sur femme. Alistair fut le premier à apercevoir Lynn, et Delilah fut soulagée de lui rendre son enfant. « Dieu merci, te voilà ! » - saluant tout le monde assez brièvement, elle s’excusa finalement avant de lâcher sno fils. « Je vais chercher ta mère. Tu peux venir, ou tu peux directement rentrer à la maison si tu le souhaites… Ou alors tu peux encore rester avec Edna, à ta guise. » - elle eut un rire nerveux - « Vous êtes tellement inespérables depuis votre retour ! » Ce constat, elle ne savait pas quoi en penser ; que son fils grandisse, il fallait bien s’y faire, mais qu’il grandisse aussi vite, ça lui semblait plus compliquer à encaisser. Elle l’embrassa brièvement avant de se remettre en route. Sa priorité était maintenant de retrouver sa femme. Elle devait être dans tous ses états et il faudrait certainement la calmer ou au moins la contenir assez pur qu’elle ne se décide pas à faire une rafler pour retrouver, là, le ou les coupables de cet affront.
Jouant machinalement avec ses doigts, Delilah s’arrêta alors net. Et si… ? Elle regarda la fine toile qui recouvrait ses mains, et pondéra un instant ses options ; laisser filer l’occasion d’en savoir plus, ou surpasser la peur de voir quelque chose de désagréable pour, peut-être, avoir quelques réponses sur ce qui venait de se passer ? Elle inspira profondément, avant de se jeter à l’eau : mettant à nue sa main gauche, elle se rapprocha d’un pot de fleurs où l’on pouvait voir les débris d’une fusée de feu d’artifice. Elle s’en approcha lentement, observant ses doigts caresser délicatement ce qui ressemblait vraisemblablement à une preuve dormante. Elle cligna des yeux une fois, puis deux, et fut ensuite engluée dans cette sensation qu’elle avait finie par accepter, sans plus la redouter. Alors, elle voit la fusée au milieu de dizaines d'autres. Elles sont légion et elles sont empilées dans des caisses en bois. Autour, des bruits, des voix murmurent, mais elle ne distingue pas ce qui se dit. Les caisses sont dans un lieu qui ressemble à un petit entrepôt, c'est sombre, mais elle peut distinguer d'autres choses. D'autres caisses, peut-être ? Elle ne voit rien de plus, et ça ne l'avance pas vraiment... Elle apprit juste qu'ils seraient effectivement plusieurs derrière ce coup d'éclat, et que de fusées, il y en avait peut-être assez pour faire sauter le Capitole, si ça avait été leur but.
Sortant de sa torpeur, Delilah enfilait son gant à nouveau et se remit en route. Il ne lui fallut pas longtemps avant de retrouver sa femme qu'elle devinait sur les nerfs, contrariée et irritée. Sans dire un mot elle l’attira contre elle et l'enlaça un instant. Elle embrassa son cou, doucement, avant de se détacher d'elle et de prendre son visage entre ses mains. « Peux-tu rentrer avec moi, ou dois-tu encore travailler ? » Elle savait, évidemment, que Siuan mettrait son travail au devant de tout le reste ; elle était comme ça après tout, vissée à son travail, mariée à ses missions et à ses terres.
Jouant machinalement avec ses doigts, Delilah s’arrêta alors net. Et si… ? Elle regarda la fine toile qui recouvrait ses mains, et pondéra un instant ses options ; laisser filer l’occasion d’en savoir plus, ou surpasser la peur de voir quelque chose de désagréable pour, peut-être, avoir quelques réponses sur ce qui venait de se passer ? Elle inspira profondément, avant de se jeter à l’eau : mettant à nue sa main gauche, elle se rapprocha d’un pot de fleurs où l’on pouvait voir les débris d’une fusée de feu d’artifice. Elle s’en approcha lentement, observant ses doigts caresser délicatement ce qui ressemblait vraisemblablement à une preuve dormante. Elle cligna des yeux une fois, puis deux, et fut ensuite engluée dans cette sensation qu’elle avait finie par accepter, sans plus la redouter. Alors, elle voit la fusée au milieu de dizaines d'autres. Elles sont légion et elles sont empilées dans des caisses en bois. Autour, des bruits, des voix murmurent, mais elle ne distingue pas ce qui se dit. Les caisses sont dans un lieu qui ressemble à un petit entrepôt, c'est sombre, mais elle peut distinguer d'autres choses. D'autres caisses, peut-être ? Elle ne voit rien de plus, et ça ne l'avance pas vraiment... Elle apprit juste qu'ils seraient effectivement plusieurs derrière ce coup d'éclat, et que de fusées, il y en avait peut-être assez pour faire sauter le Capitole, si ça avait été leur but.
Sortant de sa torpeur, Delilah enfilait son gant à nouveau et se remit en route. Il ne lui fallut pas longtemps avant de retrouver sa femme qu'elle devinait sur les nerfs, contrariée et irritée. Sans dire un mot elle l’attira contre elle et l'enlaça un instant. Elle embrassa son cou, doucement, avant de se détacher d'elle et de prendre son visage entre ses mains. « Peux-tu rentrer avec moi, ou dois-tu encore travailler ? » Elle savait, évidemment, que Siuan mettrait son travail au devant de tout le reste ; elle était comme ça après tout, vissée à son travail, mariée à ses missions et à ses terres.
- Tirage:
- 1-2 : Elle voit le passé immédiat, juste les quelques minutes avant que la fusée ne saute.
3-4 : Passé plus lointain, elle voit la fusée 2 à 3 jours avant l'évènement
5-6 : Elle voit la conception de la fusée, les mains qui l'ont assemblée.
- Résumé:
- Elle réunit Edna et Lynn grâce à Alistair, il faut le dire, et se met à la recherche de sa femme. Elle n'a toujours pas lu le prospectus, c'est clairement pas sa priorité. Elle décide de fouiller un peu, et elle voit qu'il y avait bien plusieurs personnes et surtout, beaucoup, beaucoup de fusées. Elle ne voit rien de plus, mais elle laisse ça pour plus tard. Elle retrouve sa femme et lui demande si elles peuvent rentrer chez elle.
“Hope” is the thing with feathers
I have no life but this, To lead it here; Nor any death, but lest Dispelled from there; Nor tie to earths to come, Nor action new, Except through this extent, The realm of you. — E. Dickinson | (c)flotsam.
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@ La Légende
HIBOUX : 220
Fays : 3799
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'Dé ' : 3
'Dé ' : 3
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@ Invité
Solstice d'été
Helen aurait dû s'attendre à ce que son amie la soutienne face à ces craintes de ne pas assurer en tant que mère. La preuve qu’elle en était capable, c'était que Edna l’ave toujours vue comme ça et qu'elle avait toujours pris soin d'être à la hauteur de la situation. Elle savait qu'elle n'aurait pas dû s'inquiéter mais c'était dans sa nature de toujours penser à ce qui pouvait se produire de pire. Alors qu'elle allait répondre, elle assista aux terribles événements et ouvrit des yeux abasourdis. Elle ne savait pas comment ils avaient fait pour perdre ainsi le contrôle de la situation, mais il était clair que le danger était présent.
« Oui, dépêchons-nous de les retrouver. Il faut les mettre à l'abri avant qu'il ne soit trop tard. »
Elle ne pouvait pas être sûre que qui que ce soit soit en réel danger pour le moment, mais il n'était pas question de prendre le moindre risque. Les deux femmes et la toute nouvelle héritière intronisée fouillèrent la foule à la recherche des plus jeunes. Soudain, Helen perçut un mouvement dans la foule. Alistair leur faisait signe de la main. Elles les avaient trouvés. La jeune docteure se précipita en direction de sa filleule et du petit ami de celle-ci. Elle n'était pas contre le fait d'enquêter pour savoir ce qui s'était passé, mais elle tenait d'abord à ramener les enfants à la maison.
« Ils sont là, Lynn » dit-elle en s'approchant d'eux. « Venez les jeunes, ce n'est plus très sûr dans le coin. Il vaut mieux rentrer à la maison. »
« Oui, dépêchons-nous de les retrouver. Il faut les mettre à l'abri avant qu'il ne soit trop tard. »
Elle ne pouvait pas être sûre que qui que ce soit soit en réel danger pour le moment, mais il n'était pas question de prendre le moindre risque. Les deux femmes et la toute nouvelle héritière intronisée fouillèrent la foule à la recherche des plus jeunes. Soudain, Helen perçut un mouvement dans la foule. Alistair leur faisait signe de la main. Elles les avaient trouvés. La jeune docteure se précipita en direction de sa filleule et du petit ami de celle-ci. Elle n'était pas contre le fait d'enquêter pour savoir ce qui s'était passé, mais elle tenait d'abord à ramener les enfants à la maison.
« Ils sont là, Lynn » dit-elle en s'approchant d'eux. « Venez les jeunes, ce n'est plus très sûr dans le coin. Il vaut mieux rentrer à la maison. »
- Résumé:
- Helen retrouve les jeunes avec Lynn et veut les ramener à la maison, sous le choc de ce qui vient de se passer.
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@ Fay de Beaumenoir
HIBOUX : 84
Fays : 2949
Elle se laissa aller dans les bras d’Andrea, sentant et ignorant le regard inquisiteur de sa cousine, qui l’inspectait sous toutes les coutures. Fay n’avait rien, hormis une profonde lassitude pour tout être vivant n’étant pas Andrea, Isla, et deux ou trois autres rares personnes. Parlant d’Iris, la de Beaumenoir la suivit du regard un moment jusqu’à la voir se trouver aux côtés d’Isla, et elle fut rassurer de savoir que la medium serait protégée par sa belle-sœur. Elle se laissa entraîner sans résister par Andrea derrière cet étal abandonné, et elle vint caresser la joue d’Andrea, qui regardait toujours nerveusement autour d’elles. « Non, je n'ai rien. » Sa cousine enchaînait sans même attendre sa réponse, et la proposition fit sourire Fay. « Oui. » Lui répondit-elle alors simplement, s’accrochant à son bras. Andrea parlait de ses fleurs, et Fay ne put retenir un sourire terriblement amoureux, venant serrer la main de sa cousine entre ses doigts. Elle ne dit rien, accueillant son baiser avec un peu moins de discrétion, peu inquiète de qui pouvait bien les voir, ou de leur possible réaction. Elle se força à faire un pas en arrière après quelques secondes, gardant la main d’Andrea dans la sienne. Fay ne pratiquait que rarement ce type de magie, car elle aimait marcher, mais la situation appelait à ce qu’elles s’en aillassent rapidement. Elle transplana en attirant Andrea avec elle, jusqu’à sa chambre à coucher, et ne perdit pas de temps pour pousser sa cousine délicatement sur le lit.
- Résumé:
- Fay reste donc avec Andrea, à l'abri derrière un étal de marchant, et lorsqu'Andrea est enfin rassurée sur son état physique, Fay les transplane loin de la célébration gâchée.
To be a Flower, is profound Responsability
Bloom—is Result—to meet a Flower; And casually glance; Would scarcely cause one to suspect; The minor Circumstance; Assisting in the Bright Affair; So intricately done; Then offered as a Butterfly; To the Meridian — E. Dickinson | (c)flotsam.
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@ Alistair Damodred
HIBOUX : 94
Fays : 3102
Il n’y avait pas à chercher loin, la fête avait été gâché. Si nous avions rapidement “compris” qu’aucune de nous n’était en danger immédiat, Edna et moi avions vécu assez d’événements inquiétants loin de l’île pour ressentir avec une grande facilité l’atmosphère pesante et l’inquiétude légitime qu’avait causé ces explosions et ces tracts. Je n’avais jamais été quelqu’un de très confiant, pas vraiment un gamin naïf non plus et je restais sur mes gardes parce qu’aujourd’hui j’avais des personnes que j’aimais sincèrement à mes cotés. Ce “détail” qui n’en était pas un, faisait toute la différence. Je viens. Furent les seuls paroles que ma mère eut le temps d’entendre à peine commençait elle à évoquer d’autre possibilité. Elle était bien trop sur les nerfs pour que je la laisse et Edna avait rejoint sa famille donc tout était pour le mieux. Je ne fit même aucune remarque sur le fait que Delilah évoque en public ma “proximité” avec Edna, j’ignorais que cela la dérangeais mais ça n’était pas vraiment le moment d’aborder le sujet. Avant de partir, j’échangeais un regard complice avec Edna et en m’adressant à l’ensemble de la famille je laissais échapper quelques mots simple. Prenez soin de vous. Inutile de préciser à mon amie que nous finirions par nous retrouver... comme toujours.
Je laissais ma mère jouer des coudes, ça semblait la détendre mais je l’aiguillais à peine avais-je croisé la silhouette de Siuan. Mais Delilah se stoppe net et il ne me faut pas longtemps pour comprendre ce qu’elle fait en la voyant retirer ses gants. Je la laissais agir tout en faisant en sorte que personne ne vienne la bousculer. Je me retenais de tout commentaire et la laissais filer de nouveau. En quelques pas nous fumes tous trois rassemblés et mes mères furent dans les bras l’une de l’autre. Je levais les yeux au ciel, tout était prétexte à s’étreindre pour ces deux là et si j’en avais l’habitude il n’en restait pas moins que j’avais toujours un peu de mal avec les démonstration d’affection. Si non, je peux la ramener à la maison et tenter de l’éloigner des fourneaux le temps que tu puisses nous rejoindre. Parce que quand Delilah angoissait, Delilah cuisinait et quand Delilah cuisinait... bref, une simple proposition tentant à la fois d’être arrangeant pour toutes les deux, de les détendre un poil et de signifier que.. hey j’étais là, je l’avais suivie.
Je laissais ma mère jouer des coudes, ça semblait la détendre mais je l’aiguillais à peine avais-je croisé la silhouette de Siuan. Mais Delilah se stoppe net et il ne me faut pas longtemps pour comprendre ce qu’elle fait en la voyant retirer ses gants. Je la laissais agir tout en faisant en sorte que personne ne vienne la bousculer. Je me retenais de tout commentaire et la laissais filer de nouveau. En quelques pas nous fumes tous trois rassemblés et mes mères furent dans les bras l’une de l’autre. Je levais les yeux au ciel, tout était prétexte à s’étreindre pour ces deux là et si j’en avais l’habitude il n’en restait pas moins que j’avais toujours un peu de mal avec les démonstration d’affection. Si non, je peux la ramener à la maison et tenter de l’éloigner des fourneaux le temps que tu puisses nous rejoindre. Parce que quand Delilah angoissait, Delilah cuisinait et quand Delilah cuisinait... bref, une simple proposition tentant à la fois d’être arrangeant pour toutes les deux, de les détendre un poil et de signifier que.. hey j’étais là, je l’avais suivie.
Souvent on garde le silence, parce que beaucoup ne peuvent pas comprendre et d’autres ne méritent pas de savoir.
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@ Siuan Damodred
HIBOUX : 289
Fays : 4102
Elle cherchait sa famille à travers la foule qui se mettait à se disperser sous les encouragements — ou les ordres, selon comment on le voyait — de la maréchaussée. L’un des membres de la milice d’Etat lui attrapa l’épaule pour la rediriger vers l’autre bout de la place et elle dégagea son bras violemment, le fixant d’un regard noir. Il recula juste à temps en la reconnaissant, car elle avait la main levée et prête à réagir d’un sort peu commode. Elle sentait la tension monter en elle, la colère la prenant si violemment qu’elle avait l’impression d’étouffer. Elle regarda en avant à nouveau, et aperçut enfin sa femme fendre la foule, rapidement suivie par son fils. Elle resta sur place, prenant quelques inspirations pour faire redescendre son rythme cardiaque, espérant se calmer un peu. Delilah l’enlaça une fois arrivée à sa hauteur, et malgré toute sa volonté, Siuan ne put se laisser aller dans ses bras. Elle resta tendue comme un arc, bien trop consciente de tous ceux qui les entouraient. Ses yeux trouvèrent le regard d’Alistair alors que Delilah la relâchait, et elle esquissa un sourire en réponse à la proposition de son fils. Oh, qu’est-ce qu’elle était heureuse qu’il fût rentré !
La question de sa femme tournait dans sa tête, et son premier instinct eut été de lui dire qu’elle devait travailler. Mais elle se rappelait encore de cette nuit froide quelques mois auparavant, quand Delilah avait été si délaissée qu’elle avait tout de suite pensé au pire. Elle se souvint aussi des quelques minutes qui venaient de passer, et de la poigne qu’elle avait eu sur Isla, alors capable de tout. Il lui semblait perdre prise avec elle-même. Elle se sentait presque trembler de rage, mais elle savait qu’en souhaitant en épargner sa famille, elle risquait plutôt de les éloigner encore plus. Supporterait-elle vraiment de brûler tous les ponts qu’elle possédait dans sa volonté de sauver Avalon ? Elle déglutit. « Non. Non, je vais rentrer avec vous. » Elle tendit la main vers Delilah avant de se raviser à la dernière seconde, crispant son poing. « Fais-nous transplaner, veux-tu ? » Demanda-t-elle indistinctement, à Alistair ou Delilah, tout en gardant ses yeux fermement placés sur le vide derrière eux. Sa mâchoire tiquait légèrement. « Vous n’avez rien ? Vous n’êtes pas blessés ? » Demanda-t-elle enfin, comme une arrière-pensée, alors que son cerveau était entièrement focalisé sur autre chose, sur la vision, dont le mystère la faisait vibrer de rage et d'anxiété.
La question de sa femme tournait dans sa tête, et son premier instinct eut été de lui dire qu’elle devait travailler. Mais elle se rappelait encore de cette nuit froide quelques mois auparavant, quand Delilah avait été si délaissée qu’elle avait tout de suite pensé au pire. Elle se souvint aussi des quelques minutes qui venaient de passer, et de la poigne qu’elle avait eu sur Isla, alors capable de tout. Il lui semblait perdre prise avec elle-même. Elle se sentait presque trembler de rage, mais elle savait qu’en souhaitant en épargner sa famille, elle risquait plutôt de les éloigner encore plus. Supporterait-elle vraiment de brûler tous les ponts qu’elle possédait dans sa volonté de sauver Avalon ? Elle déglutit. « Non. Non, je vais rentrer avec vous. » Elle tendit la main vers Delilah avant de se raviser à la dernière seconde, crispant son poing. « Fais-nous transplaner, veux-tu ? » Demanda-t-elle indistinctement, à Alistair ou Delilah, tout en gardant ses yeux fermement placés sur le vide derrière eux. Sa mâchoire tiquait légèrement. « Vous n’avez rien ? Vous n’êtes pas blessés ? » Demanda-t-elle enfin, comme une arrière-pensée, alors que son cerveau était entièrement focalisé sur autre chose, sur la vision, dont le mystère la faisait vibrer de rage et d'anxiété.
- Résumé:
- Siuan se fait retrouver par Delilah et Alistair, et leur présence n'est malgré tout pas suffisante pour calmer la colère qui l'envahit. Elle est distraite, focalisée sur tout autre chose, mais elle accepte de rentrer avec eux.
- Plus:
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@ Aloysius Barkins
DATE DE NAISSANCE : 15/07/1989
HIBOUX : 36
Fays : 2690
Age : 34
Tout se mettait en place, le timing était parfait. Aloysius avait bien choisi ses petits oisillons pour rappeler à chacun que le gouvernement n'était plus digne des habitants d'Avalon. La cohue qui s'en suivi fit sourire le vieil homme, les gens étaient si prévisibles. Pourtant, il n'afficha pas longtemps sa satisfaction de peur de se faire remarquer par des « traqueurs ». Il le savait, il était dans le collimateur de quelques sorciers, il ne voulait pas griller sa position dans la situation actuelle. Depuis le temps qu'il attendait ce réveil. Pourtant, il ne fut pas aussi éclatant qu'il aurait imaginer. C'était bien dommage, mais il fallait se satisfaire des petites victoires, la bataille était un marathon et la première manche était en la faveur des Dissidents.
Il fut bousculer brièvement par un couple avec une famille, le père s'excusa et pris même soin d'Aloysius. Le vieil homme le reconnu, Tobias Lurnil un homme sans courage, se cachant derrière des idées saugrenues. Il a été l'un des accusateurs envers lui, quelle coïncidence de se retrouver là. Quelle honte de lui demander pardon de l'avoir bousculé. Aloysius l'observa silencieusement, il était trop ravi de la situation générale, qu'il ne prêta pas une seconde de plus à son interlocuteur. Son regard bleuté se posa sur la foule en cohue, râlant, certains même pleuraient, la journée était gâchée.
Au loin, il aperçu sa petite protégée qui elle s'inquiétait vraiment de lui. Il lui fit simplement un signe que tout allait bien. C'était la vérité après tout, il lui sourit même. Attendant encore un moment, il décida – pour ne pas éveiller les soupçons – de tourner les talons et suivre la foule « en colère ».
(283)
En résumé : Aloysius préfère jouer la carte de la sagesse et se mêle à la foule mécontente suite aux derniers événements. Il hésite mais finalement tourne les talons comme les autres sorciers et sorcières autour de lui. Son moment de victoire est toutefois souligné par un sourire satisfait, ce geste a été dissimulé via un signe rassuré envers Andrea, sa petite protégée.
[hrp ; désolée d'avoir raté le tour d'avant]
Il fut bousculer brièvement par un couple avec une famille, le père s'excusa et pris même soin d'Aloysius. Le vieil homme le reconnu, Tobias Lurnil un homme sans courage, se cachant derrière des idées saugrenues. Il a été l'un des accusateurs envers lui, quelle coïncidence de se retrouver là. Quelle honte de lui demander pardon de l'avoir bousculé. Aloysius l'observa silencieusement, il était trop ravi de la situation générale, qu'il ne prêta pas une seconde de plus à son interlocuteur. Son regard bleuté se posa sur la foule en cohue, râlant, certains même pleuraient, la journée était gâchée.
Au loin, il aperçu sa petite protégée qui elle s'inquiétait vraiment de lui. Il lui fit simplement un signe que tout allait bien. C'était la vérité après tout, il lui sourit même. Attendant encore un moment, il décida – pour ne pas éveiller les soupçons – de tourner les talons et suivre la foule « en colère ».
(283)
En résumé : Aloysius préfère jouer la carte de la sagesse et se mêle à la foule mécontente suite aux derniers événements. Il hésite mais finalement tourne les talons comme les autres sorciers et sorcières autour de lui. Son moment de victoire est toutefois souligné par un sourire satisfait, ce geste a été dissimulé via un signe rassuré envers Andrea, sa petite protégée.
[hrp ; désolée d'avoir raté le tour d'avant]
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@ Le Conteur
HIBOUX : 256
Fays : 3360
Conclusion de l’Event
Le foule s’est dispersée, les rires ont disparu et les stands se sont vidés… La plupart d’entre eux ont disparu, d’ailleurs, puisque les gens ont tout simplement préféré remballer pour rentrer chez eux. La journée qui avait pourtant si bien commencé se termine sur une note mi-figue, mi-raisin : la grande majorité des avalantes garde encore en tête l’idée qu’à la maison, on pourra encore faire la fête en famille, autour d’un bon repas, comme c’est la coutume de le faire. Une infime partie des témoins de ce qu’il vient de se produire a la tête ailleurs, clairement, et c’est en eux que l’espoir des Dissidents repose… Car oui, c’est bien aux Dissidents que l’on doit tout ce ramdam. Ils ont planté dans la tête et le cœur de certains la graine du doute, et celle de la rébellion. Il est encore tôt pour récolter les retombées de cette « attaque », mais dans l’ombre, les têtes pensantes de ce groupuscule encore secret se frottent les mains ; d’ici peu, leurs rangs vont certainement grossir et ils pourront peut-être avoir plus de poids, pour contrer les pleutres et les lâches du gouvernement d’Avalon.
Mais rien ne sert de se presser, il faut surtout calculer, anticiper et, surtout, toujours suivre le plan. Ce soir, les Avalantes vont se retrouver pour se bercer dans l’illusion de leur sécurité, mais les Dissidents, eux, vont célébrer leur coup d’éclat. D’ailleurs, ils sont encore là, ils traînent un peu des pieds, savourant jusqu’au bout leur victoire, appréciant cette ambiance ternie par leurs soins...
FIN DU MINI-EVENT #1
Mais rien ne sert de se presser, il faut surtout calculer, anticiper et, surtout, toujours suivre le plan. Ce soir, les Avalantes vont se retrouver pour se bercer dans l’illusion de leur sécurité, mais les Dissidents, eux, vont célébrer leur coup d’éclat. D’ailleurs, ils sont encore là, ils traînent un peu des pieds, savourant jusqu’au bout leur victoire, appréciant cette ambiance ternie par leurs soins...
- HRP:
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